Guides de la 2ème Liège

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Fabriquer des torches

Article tiré du site des guides et scouts d'Europe Belgique

 
Des torches pour une veillée, pour une promesse, pour une cérémonie, etc. Rien de plus facile à fabriquer soi-même.

Naturelle

La plus simple, la plus facile, la plus ancienne, c’est la bûche de bois gras, la partie d’un conifère saturé de résine odorante et poisseuse. On refend la bûche en gardant le cœur, bois épais, dur, de couleur foncée.

Il faut arrondir la base pour une bonne prise en main et enfiler une grande rondelle de carton épais pour protéger sa main des coulures de résine.

En résine

Avec une branche d’un bon diamètre (5 à 6 centimètres), on prépare une torche en l’écorçant et en lui taillant à la plane un beau manche lisse et cylindrique.

Il faut tremper l’extrémité sur 20 à 30 cm dans la résine fondue en prenant garde aux brûlures et à l’incendie puis enrouler des bandes de toile de jute autour de cette résine encore chaude.

On recommence un nouveau bain dans la résine, suivi d’une autre couche de toile enroulée en sens inverse. Il faut continuer jusqu’à doubler le diamètre de la branche support et terminer par un dernier bain de résine.

Naturelle et discrète

Les hampes florales des asphodèles, lorsqu’elles sont desséchées, brûlent très naturellement et facilement mais ce sont de belles petites torches de courte durée.

En parafine

Au lieu de résine, on peut utiliser de la parafine, qui brûle mieux sans créer de fumée malodorante, ou un mélange de cire et de parafine. Comme la parafine pénètre bien dans le tissu, il faut perfectionner la torche en la garnissant de coton (type coton à lustrer) maintenu par une toile ficelée avec du fil de fer très fin.

On trempe alors le tout dans la parafine bien chaude jusqu’à ce qu’il soit bien imbibé.

En cire

Il faut transpercer le fond d’une boîte de conserve d’un manche de bois dur.

En maintenant cet assemblage bien vertical, on remplit la boîte de cire, après avoir placé au centre une grosse mèche (1/10 du diamètre de la boîte) faite en toile de jute roulée ou en coton tressé.

Cette cire peut provenir de déchets de bougies, cierges, veilleuses, c’est de la stéarine, ou être de la cire d’abeille qui produit la plus belle des lumières, douce et parfumée.

À réserver dans ce cas pour les liturgies.



07/01/2012
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