Guides de la 2ème Liège

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Capteur de rêve indien

Faire un capteur de rêve indien ? aucun problème !

 

matos : Un opinel, de la corde, une branche fine d'arbre, quelques perles ou plumes

 

Pour la branche d'arbre, prendre de préférence une branche de bouleau ou de noisetier, connu pour leur souplesse. Avant d'en faire un cercle, je conseille d'enrouler d'abord le fil tout le long de la branche (c'est bien plus rapide de faire tourner la branche pour que le fil s'enroule que de passer à chaque fois sa bobine dans le trou !).

Les derniers tours de fils enrouleront les deux bouts de la branche afin de former un cercle.

! Attention ! Si les deux bouts de branches qui se superposent sont trop petits le cercle risque de se r'ouvrir sous la tension, soyez prévenant.

 

Instructions :

1- Entoure l'anneau avec la laine en laissant un bout d'environ 20 cm. (Figure a)

2- Quand tu as fait le tour, fais un noeud, puis un autre noeud plus loin pour faire une boucle pour suspendre ton capteur de rêve. (Figure b)

3- Enfile une aiguille et fait un noeud avec le fil près du noeud d'attache. Enfile une perle. À environ 4 cm, fais une demi-clé autour de l'anneau. (Figure c)

4- Enfile une autre perle et continue ainsi tout le tour en laissant chaque fois un intervalle d'environ 4 cm. (Figure d) Enroule le fil autour de l'anneau à la fin du tour.

5- Avec ton aiguille, repasse dans chacune des perles. (Figure e)

6- Puis repasse encore une fois dans la première perle. (Figure f)

 

 

7- Enfile une perle et fais une demi-clé au milieu du fil tendu entre la 2e et la 3e perle (figure g).

8- Continue tout le tour de la même façon et repasse dans la première perle de ce tour (figure h).

9- Repasse ton fil dans toutes les perles et termine le tour en repassant dans la première perle de ce tour (figure i).

10- Refais les étapes de 7 à 9 autant de fois que nécessaire.

11- Quand le trou est rendu petit, continue avec le fil seulement, sans mettre de perles. Fais un noeud solide et coupe le reste du fil (Fig. j).

12- Pour décorer ton capteur de rêve, coupe des fils d'environ 15-20 cm. Plie ce fil en deux, fais une tête d'alouette autour de l'anneau ou à l'intérieur du tissage. À chaque bout du fil, enfile des perles et fais un noeud. Coince des plumes dans la perle (Figure k).

 

 

Une demi-clé peut remplacer les perles sur le capteur de rêve.

 

 

Un peu de culture :

 

Le capteur de rêves
Il semblerait que le capteur de rêves trouve son origine chez les indiens Ojibway et Chippewa. Les indiens suspendaient un capteur de rêves au berceau des enfants pour retenir dans ses fils tout ce qui pouvait être mauvais, tout comme la toile de l'araignée retient tout ce qui entre en contact avec elle.


Voici donc la légende du capteur de rêves
C'est l'histoire de Asibikaashi (l' araignée) qui aida Wanabozhoo à ramener Güzis (le Soleil) à son peuple. Asibikaashi construisait sa toile chaque nuit avant l'aube de façon à pouvoir capturer les premiers rayons du soleil. Si vous êtes debout à l'aube, regardez sa toile et vous verrez les rayons du soleil scintillant sur la rosée du matin. Asibikaashi prenait aussi soin des enfants des hommes, tissant sa toile pour les protéger des mauvais rêves comme elle le fait encore aujourd'hui. Quand le peuple Ojibway se dispersera, Asibikaashi eut beaucoup de mal à tisser sa toile au-dessus de tous les berceaux, alors mères, soeurs et grands-mères apprirent elles aussi à tisser des toiles magiques pour protéger leurs enfants.. Elles confectionnèrent les cerceaux avec des baguettes de saule rouge et utilisèrent du tendon de cerf pour tisser la toile. Les capteurs de rêves avaient toujours une forme ronde qui représentait Güzis, le soleil. Sa toile pouvait retenir les cauchemars (ou bawedjigewin) ne laissant passer que les rêves. Vous remarquerez qu'il y a un petit trou au centre de la toile car c'est par là que les bons rêves passent. Les cauchemars quant à eux restent accrochés à la toile et disparaissent avec les premiers rayons du soleil. Les capteurs de rêves avaient alors 8 points de contact avec le cerceau en référence aux 8 pattes de l'araignée. Traditionnellement aussi, on place une petite plume pour que celle-ci bouge dans l'air. Un bébé qui peut observer la danse de cette plume apprendra ainsi les mouvements de l'air.
Si jamais vous rencontrez Asibikaashi, l'araignée, n'en ayez pas peur, au contraire protégez et respectez ce petit insecte

 

 

Résultat made in Cypris :

 

 


 

 

Cypris

Cristal de roche

le 30.08.11



30/08/2011
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